Violences urbaines : Les tensions se multiplient en Alsace 

Après la mort d’un jeune homme suite à un contrôle de police ce mardi à Nanterre, les banlieues françaises se sont enflammées sur fond de violences urbaines, un épisode qui rappelle tragiquement la période des émeutes de 2005 où le calme n’était revenu qu’au terme de plusieurs semaines de violences. 

Partout en France nous assistons depuis trois nuits à des manifestations de violences dans les banlieues ; bâtiments détruits, tirs de mortier et agressions contre les forces de l’ordre, véhicules incendiés, de véritables scènes de chaos contre lesquelles les autorités semblent impuissantes.

L’Alsace n’est pas épargnée par cette flambée de violence, dans la nuit de mercredi des incendies de véhicules et de mobilier urbain ont été perpétrés à Strasbourg, Mulhouse et Colmar, jeudi les émeutiers se sont attaqués à des écoles et des bâtiments privés.

Des voitures brûlées, éparpillées sur  la voie publique, du mobilier urbain cassée, des poubelles incendiée, triste spectacle dans les rues alsaciennes, plus précisément dans les quartiers sensibles, des affrontements entre groupes violents et forces de l’ordre ont même eu lieu dans le secteur de Bourtzwiller à Mulhouse. 

A Strasbourg ce sont les quartiers de Koenigshoffen, Hautepierre, Neuhof et Schiltigheim qui ont été impactés avec une centaine de  véhicules incendiés et des attaques contre les forces de l’ordre selon plusieurs sources policières, le collège Sophie Germain et l’école Langevin ont été incendiés ainsi que la mairie de quartier du Neuhof.

Deux policiers ont été blessés dans la nuit de jeudi à Mulhouse , des renforts se déploient en Alsace comme dans de nombreuses régions françaises, la préfecture a dors et déjà mis en place des mesures pour contenir les violences.

A ce jour seuls quelques individus ont pu être interpellés.  

Au niveau national Emmanuel Macron a convoqué une cellule de crise et appelé à l’apaisement tout en dénonçant des violences et des tensions inacceptables dans notre pays. 

Seuls les représentants de la France insoumise, Mélenchon en tête, ont fait part de leur refus d’appeler au calme tout en dénonçant les violences policières, une attitude pour le moins dangereuse vu le contexte, au moins, les casseurs semblent avoir trouvé un soutien politique..

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