Décidément tout augmente en cette période d’inflation, c’est ce que constatent de nombreux propriétaires immobiliers qui ont vu le montant de leur taxe foncière s’envoler dans la plupart des villes françaises.
Lyon, Grenoble, Paris ou encore Mulhouse sont parmi les villes françaises qui connaîtront les hausses de taxes foncières les plus importantes en 2023, alors que cette taxe sur l’immobilier bâti avait déjà augmenté de 3,4% en 2022, les collectivités annoncent une augmentation générale au minimum de 7,1% en 2023.
L’argument avancé par les administrateurs locaux est bien entendu l’augmentation globale des coûts dû au contexte inflationniste.
Ainsi, en plus de l’augmentation nationale ; Grenoble augmentera ses taxes foncières de 20%, Lyon de 16% Mulhouse de 5%, la palme revenant à Paris qui appliquera une majoration de 52% du tarif par rapport à 2022.
Malgré ce contexte difficile, la pilule ne passe pas et de nombreux propriétaires ont d’ors et déjà saisi la justice pour tenter de faire annuler ces décisions, ils sont en cela appuyés par l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) qui entame des actions devant les tribunaux partout en France afin de faire annuler les budgets 2022, le prétexte retenu est le manque de justification de ces augmentations, les explications avancées jusqu’à présent n’ayant manifestement pas été suffisamment développées par les collectivités .
A l’échelle nationale il faudra donc s’attendre cette année à une hausse des taxes foncières et des taxes sur les ordures ménagères, particulièrement dans les communes qui comptent un faible nombre de propriétaires.
Les locataires ne sont pas concernés : la taxe d’habitation pour les résidences principales ayant été supprimée en 2018, de là à penser que ce sont les propriétaires fonciers qui en payent le coût aujourd’hui, il n’y a qu’un pas..
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