Olaf Scholz, chancelier allemand fragilisé par l’effondrement de sa coalition, devra affronter un vote de confiance crucial au Bundestag le 16 décembre. Cette étape, annoncée par le Parti social-démocrate (SPD) et les centristes de la CDU/CSU, précède des élections législatives anticipées fixées au 23 février. La date du scrutin a été déterminée après un bras de fer entre les partis.
La rupture de la coalition est survenue suite au limogeage de Christian Lindner, chef du Parti libéral-démocrate (FDP), entraînant la fin de l’alliance entre le SPD, les Verts et les libéraux.
En posant la question de confiance, Scholz tente de stabiliser la situation avant l’élection qui décidera du paysage politique allemand.
Selon les sondages, le centre-droit (CDU) arrive en tête avec 30 % des intentions de vote sous un virage de plus en plus conservateur, suivi par l’AfD (parti anti-immigration) avec 20 % et concrétise son implantation locale. Le SPD d’Olaf Scholz est à 14 %, les Verts à 10 %, et la gauche anti-immigration (BSW) à 8 % qui remplace l’historique parti de gauche radicale Die Linke.
Quant au FDP, actuellement au gouvernement, il n’atteindrait pas le seuil des 5 % requis pour obtenir un groupe parlementaire, compromettant sa participation dans un futur gouvernement de coalition. Affaire à suivre…
source photo d’illustration : wikimédia Times CC BY-SA 3.0