ALLEMAGNE | La faction de Die Linke (La Gauche) au Bundestag annonce sa dissolution dans quelques semaines, conséquence de la démission de dix députés, dont Sahra Wagenknecht.
Cette décision suscite la frustration parmi les parlementaires. Le vice-président du parti exprime des sentiments similaires, soulignant que la fin de la faction était prévisible.
La dissolution entraîne une réduction de la faction de 38 à 28 membres, avec moins de droits et une perte de soutien financier considérable.
Environ 100 employés de la faction pourraient perdre leur emploi. La dissolution, officiellement adoptée, entrera en vigueur le 6 décembre. Deux nouveaux groupes parlementaires devraient émerger, l’un avec les 28 députés restants de Die Linke, et l’autre avec Wagenknecht et ses partisans du nouveau mouvement BSW (Pour la raison et la justice), nouveau parti de gauche contre l’immigration en Allemagne.
Selon le média Frankfurter Rundschau, avant la décision, Dietmar Bartsch, le chef de faction actuel, appelle à un nouveau départ, soulignant la nécessité pour Die Linke de revenir à la « politique » et de former une « opposition sociale de gauche« .
Il reconnaît la perte du statut de faction comme une coupure, mais voit également une chance pour un « nouveau départ« . Die Linke fera tout son possible pour être reconnue rapidement en tant que groupe au Bundestag, accordant ainsi quelques droits supplémentaires…
Bartsch souligne l’importance de se concentrer sur la « politique » plutôt que sur les « querelles internes« , et il affirme que, malgré la perte du statut de faction, il considère cela comme une « opportunité de se profiler en tant qu’opposition de gauche face à la coalition Ampel » (feux tricolores) constituée du SPD (sociaux-démocrates), FDP (Libéraux) et des Verts allemands.
Source illustration : Wikimédia Times CC BY-SA 3.0
