La crise de l’inflation qui sévit actuellement pousse les Français à revoir leur manière de consommer, mettant en lumière une réalité bien éloignée des discours rassurants du gouvernement. Face à une flambée des prix, les ménages sont contraints de repenser leurs dépenses quotidiennes, révélant une tendance marquée à l’ajustement budgétaire.
De nombreux français optent désormais pour des marques distributeurs et réduisent la consommation d’aliments non essentiels pour préserver leur budget. beaucoup jonglent avec les promotions et tickets de réduction pour réaliser quelques économies.
Les chiffres de l’Insee révèlent une chute spectaculaire de la consommation alimentaire, un phénomène inédit depuis les années 1980. Malgré les révisions méthodologiques, la baisse des dépenses reste implacable, dépassant les crises précédentes.
Pour faire face, les Français ne se contentent pas de réduire leurs achats, mais adaptent également leur manière de consommer. Cartes de fidélité, bon d’achats, suppression des « gourmandises » ces nouvelles habitudes, soulignent une tendance à consommer moins, mais mieux, en accord avec une volonté croissante de lutter contre le gaspillage et de préserver l’environnement.
Contrairement à la crise de 2008, où la précarisation venait de la baisse de revenu, l’actuelle inflation alimentaire force les Français à réduire leur consommation pour préserver leur budget.
Cette situation pourrait laisser des marques durables sur les habitudes de consommation futures, en particulier dans des secteurs comme le bio. Les acteurs économiques doivent désormais relever le défi de ramener les consommateurs à leurs habitudes antérieures, sinon la frugalité observée actuellement risque de devenir un aspect structurel de la consommation, menaçant ainsi l’avenir du commerce alimentaire.
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