Aux États-Unis, la compétition pour l’investiture républicaine s’est considérablement simplifiée avec l’annonce mercredi de Nikki Haley, l’ex-ambassadrice américaine à l’ONU, mettant un terme à sa campagne. Cette décision ouvre la voie à un possible re-match entre Donald Trump et Joe Biden lors de la présidentielle de novembre.
Mercredi 6 mars, Nikki Haley, figure notable du Parti républicain, a annoncé à Charleston, en Caroline du Sud, la fin de sa campagne pour l’investiture républicaine. À 52 ans, elle était la seule adversaire de Donald Trump dans la course, mais sa défaite significative lors des primaires du « Super Tuesday« , où l’ex-président a triomphé dans 14 des 15 États en jeu, a influencé sa décision.
Dans un discours empreint de mesure, Nikki Haley a exprimé son soutien pour Trump, affirmant que le président sortant devrait « mériter les voix » des conservateurs qui ne l’avaient pas soutenu précédemment.
« C’est maintenant à Donald Trump de mériter les voix de ceux, dans notre parti et au-delà, qui ne l’ont pas soutenu et j’espère qu’il va le faire »
a-t-elle déclaré.
La candidate déchue a souligné son soutien au candidat républicain tout en insistant sur la responsabilité de Trump de conquérir le cœur de leur parti. « J’ai toujours soutenu le candidat républicain, mais il revient à Trump de gagner les votes de notre parti« , a-t-elle ajouté, saluant néanmoins le président sortant.
Nikki Haley a cédé la place à Trump en lui traçant une feuille de route, sans pour autant encourager explicitement ses partisans à le soutenir. Cette passation subtile ouvre la porte à une réconciliation au sein du parti.
Tant Donald Trump que Joe Biden ont rapidement réagi à cette annonce. Le président républicain présumé a invité les électeurs de Nikki Haley à « rejoindre le plus grand mouvement de l’histoire de notre nation« , tandis que le président démocrate sortant, assuré de l’investiture de son parti, a déclaré : « Il y a une place pour eux dans ma campagne« .
À présent, Donald Trump et Joe Biden, attendent les conventions de l’été pour être officiellement investis par leurs partis, à moins d’une surprise ou d’un imprévu. La voie semble désormais dégagée pour un face-à-face électoral entre les deux poids lourds politiques en novembre. Affaire à suivre.
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