ALSACE | Contrairement à la saison dernière où il avait été remarquable, le Racing est à la peine cette année. Il vient de subir une nième défaite, qui plus est à domicile, véritable contre-performance…contre Brest mal classé également, qui grâce à cette victoire vient de doubler le club alsacien au classement de Ligue 1.
Ce dernier est désormais 16ème, et comme les 17ème, 18ème, 19ème et 20ème seront relégués en Ligue 2 l’année prochaine (année de transition vers 18 clubs au lieu de 20), le club alsacien est en grand danger et tutoie la zone rouge.
Pourtant tout semble aller pour le mieux à la Meinau, où le slogan « Un seul amour » parait habiter les supporters. En effet les matches se jouent à guichets fermés, les loges et les buvettes font le plein, le public est un des meilleurs de France, l’image du club est bonne et Marc Keller semble bien gérer le club. Et pourtant.
Quel est donc le mal dont souffre le Racing, que l’on appelle le Marseille du nord dans le milieu du foot, en raison de la ferveur du public mais également de l’inconstance du club ?
Il faut peut-être lorgner du côté de l’actualité brûlante dont le Racing semble pâtir. Celle-ci crée des turbulences et de l’instabilité au sein de l’effectif strasbourgeois et les résultats s’en ressentent.
Outre la question de la relégation et du changement d’entraineur opéré il y a peu avec l’arrivée du technicien expérimenté Frédéric Antonetti pour sauver les meubles, c’est bien le président Marc Keller qui est au centre des discussions. En effet l’homme fort du Racing est présenté régulièrement comme un candidat très sérieux au poste de président de la Fédération française de football, à la suite de la démission de Noël Le Graët.
Et enfin, last but not least, le président alsacien a corroboré la rumeur laissant entendre que le propriétaire américain du club anglais de Chelsea s’intéressait de très près au rachat du Racing.
Le but étant d’ouvrir le capital du club à un investisseur afin de l’« aider à grandir ». Cette rumeur croissante ne réjouit d’ailleurs pas forcément les supporters, échaudés par l’épisode McCormack qui avait précipité le Racing dans les affres de l’instabilité, il y a 20 ans, sans oublier la peur de perdre l’identité familiale du club.
Il a confirmé d’autre part le retard pris par le programme de rénovation de l’historique stade de la Meinau, dont la fin des travaux a été repoussée à l’été 2026, apportant 32.000 places à l’édifice.
Avec toutes ces informations diffusées dans le cerveau des joueurs et les conséquences que cela implique, il est ainsi difficile de trouver la sérénité requise pour que le « sportif » puisse créer une dynamique de performance, d’autant que le prochain match se déroulera au Vélodrome, face à Marseille, 2ème du championnat, avant de recevoir Auxerre (17ème ouf) , puis Monaco (3ème ouch).