Allemagne – « Wir schaffen das! » (Nous y arriverons !) avait dit la chancelière allemande Angela Merkel (CDU), avant d’ouvrir en grand les portes de la République fédérale à près d’un million de migrants en 2015.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces personnes ne sont pas toutes des modèles de civisme et que l’Allemagne est désormais arrivée à un point où les grandes villes allemandes n’ont plus rien à envier aux pires banlieues de France, de Belgique ou de Suède, comme en témoignent les multiples vidéos circulant sur la toile depuis le Nouvel-An.
Le tabloïd suisse Blick titrait sans fioritures : « Des racailles de migrants ont provoqué des émeutes lors de la Saint-Sylvestre en Allemagne » :
« En Allemagne, le passage à la nouvelle année se transforme en bataille de rue entre la police et des jeunes hommes. Il s’avère que derrière les attaques se cachent probablement surtout des jeunes hommes issus de l’immigration ».
L’opposition conservatrice, représentée par l’AfD, s’est bien entendue emparée de ces événements et réclame que soient, enfin, prises des mesures pour limiter l’immigration et dénonce « des scènes dignes d’une zone de guerre : des automobilistes […] menacés avec des armes de poing, des véhicules de secours […] bombardés d’extincteurs [tandis que] des hommes tirent des fusées sur des policiers ».
Discours semblable de la part du ministre bavarois de l’Intérieur, Joachim Herrmann (CSU), qui, cité par la FAZ, déclare : « Il est effrayant de voir comment certains casseurs abusent des fêtes du Nouvel An et mettent en danger ou même blessent les autres avec des feux d’artifice. […] Ces casseurs de la Saint-Sylvestre doivent être sévèrement punis ». Ce faisant, le ministre bavarois ne mentionne pas une éventuelle origine immigrée de certains de ces casseurs et n’envisage pas vraiment d’être trop sévère avec ceux-ci : « Le cas échéant, des peines d’emprisonnement sont de mise ». Du côté de la gauche au pouvoir… on pense plutôt… interdire les pétards.