« Die Ukraine braucht Frieden, keine Waffen » c’est ce slogan que l’on pouvait lire à Berlin sur des centaines de pancartes ce samedi, où des milliers d’allemands ont défilé pacifiquement pour stopper les livraisons d’armes et de chars à destination de l’Ukraine.
Après la Grande-Bretagne et les Pays-bas c’est donc au tour de l’Allemagne de connaître des mouvements populaires hostiles à la guerre et au tournant belliciste que prennent les décisions de nos dirigeants européens dans la gestion du conflit.
Une manifestation populaire mais aussi politique.
Plusieurs représentants et élus de l’AFD et de partis de gauche ont soutenu la mobilisation en appelant à
une solution pacifique et diplomatique de la crise qui menace aujourd’hui d’embraser le continent tout entier,
dans le viseur : Olaf Scholtz bien sûr mais également les commissaires de l’Union européennes accusés de mettre de l’huile sur le feu et d’engager progressivement l’Allemagne dans la guerre .
Le climat semble cependant incertain et les volontés occidentales hésitantes : selon le Wall Street Journal, nous apprenons qu’Olaf Scholz et Emmanuel Macron ont récemment soumis à Zelensky la possibilité de négocier avec la Russie lors de son passage en France.
Refus ferme du président ukrainien qui a affirmé vendredi sur les réseaux sociaux vouloir venir à bout des troupes russes et tout faire pour remporter la victoire cette année.
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