Adolescente agressée à Achenheim pour non-respect du jeûne du ramadan

Une tragique agression a secoué la commune d’Achenheim, située à proximité de Strasbourg, dans le Bas-Rhin, ce mardi. Une adolescente de 13 ans et demi, de confession musulmane, a été violemment attaquée par quatre jeunes mineurs également de confession musulmane, à la sortie d’un bus.

Les témoins rapportent que les agresseurs ont reproché à la jeune fille de ne pas respecter le ramadan, l’ayant surprise en train de manger. Malheureusement, cette altercation verbale a rapidement dégénéré en violence physique, laissant la victime blessée au visage.

Le père de la jeune fille a immédiatement porté plainte auprès de la gendarmerie de Wolfisheim, déclenchant une enquête en cours. Les autorités s’efforcent de comprendre les circonstances exactes de l’attaque et de retrouver les responsables de cet acte odieux.

Le recteur, exprimant son indignation, a déclaré : « Nous tentons de comprendre comment cela s’est passé. Nous avons une pensée très forte pour la jeune fille victime d’une agression inqualifiable. La main ne tremblera pas. Si les jeunes sont des collégiens ou des jeunes sous notre responsabilité, nous prendrons les mesures nécessaires pour les confronter à un acte inqualifiable et gravissime.« 

De même, le maire de la commune a réagi avec fermeté dans un communiqué officiel : « J’ai une pensée pour la jeune victime, sa famille. Aucune agression, aucune atteinte à l’intégrité physique ou à la dignité n’est soutenable, encore moins acceptable, quel qu’en soit le motif ou l’origine. Je m’oppose à toute forme de violence ou de pression et à toute motivation qui la sous-entende.« 

Des informations supplémentaires fournies par le parquet de Strasbourg précisent que l’adolescente, scolarisée à Achenheim, a d’abord été confrontée à une altercation verbale dans le bus en début d’après-midi. Elle a ensuite été attaquée physiquement entre l’arrêt du bus et l’établissement scolaire. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les propos exacts des agresseurs, qui sont également scolarisés dans le même collège que la victime.

source illustration : pixabay

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