Dans le sillage de l’accord d’autonomie récemment négocié par la Corse avec le gouvernement français, la Collectivité européenne d’Alsace, sous la présidence de Frédéric Bierry, exprime son désir prononcé de redéfinir son statut au sein de la République, envisageant un avenir hors du Grand Est.
Après que la Corse ai obtenu un statut d’autonomie reconnaissant ses spécificités au sein de la République Française, l’Alsace, avec Frédéric Bierry à la tête de la Collectivité européenne d’Alsace, manifeste une ambition similaire de renégocier sa place. Cette aspiration alsacienne est soutenue par l’ouverture politique et administrative que représente l’accord corse.
« Les Alsaciens, tout comme les Bretons, observent avec intérêt les évolutions en Corse. Le gouvernement a initié un mouvement vers plus d’autonomie pour les territoires ayant des spécificités affirmées, et il apparaît légitime pour l’Alsace de revendiquer une démarche comparable. Nous ne demandons pas une révision constitutionnelle, mais simplement la reconnaissance de notre spécificité et de nos droits »
déclare Frédéric Bierry, soulignant une fenêtre d’opportunité politique désormais entrouverte.
Dans une démarche proactive, Frédéric Bierry a adressé une missive à Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, sollicitant une réaction officielle et le soutien du président de la République pour une reconnaissance distincte de l’Alsace. Cette initiative s’inscrit dans l’attente de la nouvelle législation sur la décentralisation, prévue par le Premier ministre pour cet automne, comme vecteur potentiel pour concrétiser cette ambition alsacienne.
L’affaire alsacienne est donc a suivre à l’heure où les initiatives autonomistes semblent avoir le vent en poupe sur l’ensemble du territoire.
source illustration : wikimédia domaine public