À partir du 1er février, les consommateurs français devront faire face à une augmentation de 10% du prix de l’électricité, une mesure attribuée au retour de la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité.
Cette taxe, gelée dans le cadre du bouclier tarifaire, est réintroduite par le gouvernement dans ce qui est qualifié de « décision politique » visant à renflouer les caisses de l’État et rétablir les impôts à leur niveau d’avant crise, selon les dires d’Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie.
Les calculs de la Commission de régulation de l’énergie, rendus publics récemment, soulignent que sans cette taxe rétablie, aucune augmentation des tarifs de l’électricité ne serait nécessaire.
L’organisation indépendante met en avant la baisse des prix de l’électricité sur le marché au cours des derniers mois.
Cette décision gouvernementale s’inscrit dans le cadre d’une série de mesures visant à économiser 16 milliards d’euros en 2024, dont une part importante provient de la fin du bouclier tarifaire. Avec cette troisième hausse consécutive en un an, les prix de l’électricité auront augmenté de 39%, plaçant la France au niveau de la moyenne des 27 pays européens, après avoir longtemps été parmi les moins chers.
Reste à voir si le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, et son gouvernement prendront la décision de ne pas relever cette taxe au 1er février prochain.
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