Aléas climatiques, pouvoir d’achat en berne, émeutes de juillet, le secteur du tourisme subit de plein fouet la saison 2023 qui se profile et peine a trouver ses repères au cœur de l’été.
Des baisses de 50% de fréquentation en Corse, 15% en gironde, 17% en Normandie, un recul plus nuancé sur la côte d’azur des reculs de réservations hôtelières et des touristes qui s ‘orientent vers les régions rurales du centre voici un bref aperçu des tendances observées par les professionnels du secteur en France à la fin juillet.
Après une saison 2022 exceptionnelle, effet post-covid oblige, 2023 s’annonce beaucoup plus mitigée, l’augmentation des prix de l’hébergement y est pour quelque chose et pousse sans doute les français à adapter leurs vacances en fonction de leur budget loisir, qui il faut bien le constater, se réduit de mois en mois, résultat : des affluences contrastées et des professionnels plutôt inquiets alors que la France reste malgré tout la première destination touristique mondiale, en nombre de visiteurs mais pas en chiffre d’affaire..
Le cas du « surtourisme »
Une nouvelle notion se découvre cet été, celle du « surtourisme » il s’agit en réalité d’un phénomène de concentration touristique dans certaines zones réduites ce qui engendre une baisse de la qualité générale des services proposés, c’est le cas depuis longtemps à Venise et la tendance se dessine de plus en plus dans certaines villes françaises.
L’affluence reste stable en Alsace
Le nombre de touriste visitant notre belle région est sensiblement le même que l’année dernière à la même période, cependant les habitudes changent, moins de nuits d’hôtels réservées, un report sur les gîtes et les hébergements Air’bnb, des séjours plus courts et des dépenses plus maîtrisées : ce n’est pas l’effervescence attendue, les hôteliers-restaurateurs de l’hexagone regardent donc le mois d’Août avec circonspection sachant que les trois semaines à venir seront décisives pour sauver la saison 2023.
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