Plusieurs rassemblements visant à protester contre le meurtre du jeune Thomas à Crépol et à l’attaque terroriste au couteau à paris samedi dernier étaient prévus ce week-end dans de nombreuses villes de France, la plupart ont été interdits par les préfectures en raison notamment de la crainte d’affrontements violents avec des militants d’extrême-gauche.
A Strasbourg, une initiative similaire baptisée « Stop au massacre des Français » devait se tenir ce dimanche devant le palais de Justice, elle a été déclarée en préfecture avant d’être finalement interdite pour des risques de potentiels débordements.
- Ailleurs en France, des manifestations toujours interdites
À Bordeaux, la préfecture de Gironde a interdit toute manifestation dans une partie du centre-ville en bordure des quais de la Garonne à partir de 18 heures, invoquant les risques pour la sécurité publique . De plus, un rassemblement d’hommage à Thomas a également été interdit par le préfet.
A Toulouse la mobilisation du groupe identitaire Furie française a été annulée en raison de la menace d’affrontements violents avec des militants ultragauches et antifascistes.
À Brest, une manifestation prévue a également été interdite tandis qu’à Clermont-Ferrand, un rassemblement citoyen a été proscrit en raison du meurtre récent de Thomas à Crépol, visant à prévenir tout trouble à l’ordre public.
D’autres manifestations prévues à Bourges, La Roche-sur-Yon et Tours pourraient également être impactées par ces interdictions.