Après le carburant, le gaz et les matières premières c’est au tour des médicaments de connaître une grave pénurie en Europe, une association de pédiatres européens tire la sonnette d’alarme à travers une lettre ouverte à 5 ministres de la santé sur le continent .
Face à ce manque de médicaments le principal sujet d’inquiétude concerne les stocks, trop faibles par rapport aux besoins, principalement sur des références de bases nécessaires aux premiers soins et particulièrement prescrits en pédiatrie comme les antibiotiques et analgésiques .
Dans leur lettre ouverte, les pédiatres ne pèsent pas leurs mots et soulignent :
« la santé de nos enfants et de nos jeunes est en danger en raison du manque de médicaments dans toute l’Europe »
Le texte traduit de l’allemand par l’AFP est rendu public depuis quelques jours et a déjà reçu des commentaires de certains décideurs qui se veulent rassurants, cela n’est évidemment pas suffisant devant l’ampleur de la crise qui s’annonce.
« Il est urgent de trouver une solution rapide, fiable et durable »
Des difficultés d’approvisionnement de certains médicaments s’étaient déjà fait sentir cet hiver jusqu’à la rupture de stock pour certains, les gouvernements peinent à apporter une réponse claire et semblent éloignés de cette priorité essentielle pour toute civilisation : la santé des enfants .
Rappelons qu’une lettre ouverte signée par plus de 10 000 soignants en France avait déjà fait grand bruit en octobre dernier en dénonçant la situation critique dans les établissements pédiatriques notamment sur le traitement des épidémies de bronchiolite, une seconde lettre adressée directement à Emmanuel Macron n’avait guère récolté plus de succès, les arguments semblants inaudibles à un gouvernement visiblement très loin de ces considérations.
Alors que de véritables déserts médicaux se sont installés dans notre pays, que les pénuries s’accumulent dans tous les domaines, beaucoup de français mettent désormais les questions de la santé et de l’accès aux soins dans leurs priorités principales et constatent jour après jour une baisse drastique du niveau des services publics et une augmentation en flèche du coût de la vie et des taxes dans une France qui progressivement se tiermondise.
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