Du 5 au 10 septembre se tiendra à Munich le salon allemand de l’automobile cette année l’accent sera mis sur les véhicules électriques, nouveau défi des constructeurs automobiles.
L’Allemagne est certes le plus gros constructeur de voitures dans le monde, son salon de l’auto fait de moins en moins recette, cela fait sans doute partie des nombreux paradoxes germaniques, à moins que les pénuries de carburants, les successions de crises et le contexte économique incertain y soient pour quelque chose.
Il est bien loin le temps du premier salon de l’automobile allemand sur Unter den Linden à Berlin où 8 modèles de voitures étaient présentés en 1897, cette année 150 marques répondront présentes accompagnées de tous les géants de la Tech qui exposeront leurs nouveaux gadgets.
Alors qu’il vient d’être annoncé pour début septembre sur une durée beaucoup plus courte que les années précédentes, l’événement sera tourné vers les mobilités au sens large, il a d’ailleurs été renommé IAA MOBILITY pour Internationale Automobil-Ausstellung et intégrera des stands dédiés aux vélos électriques et autres applications de co-voiturages.
La fréquentation du salon étant en perte de vitesse depuis plusieurs années, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a été déplacé de Francfort à Munich en 2019, la Bavière compte bien axer sur l’innovation et les nouvelles technologies pour attirer un public plus large et pourquoi pas plus international.
Côté constructeurs, on nous annonce déjà d’heureuses nouvelles : des restylages importants, et des lancements très attendus comme la nouvelle R5 de Renault, une nouvelle Mini électrique ou encore la première BMW série 5 à batterie, les marques asiatiques devraient elles aussi être bien représentées et leur montée en gamme très observées encore une fois sur des modèles 100% électriques.
La chasse aux moteurs thermiques est donc ouverte et nos voitures gasoil ou essence, déjà « has been » seront bientôt mises au rebut devant tant de hautes technologies «eco-responsabless » qui s’imposeront bientôt comme la norme, il restera juste à régler les questions du recyclage massif des batteries et de la future production d’électricité pour s’adapter au nouveau monde.
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