Les derniers réacteurs nucléaires seront désactivés ce week-end chez nos voisins allemands, une décision qui ne passe pas inaperçue en pleine crise de l’énergie surf fond de transition écologique.
Cela fait plus de vingt ans que l’Allemagne a décidé sa sortie du nucléaire arguant des dangers liés aux énergies atomiques, le glas est donc sonné pour les dernières centrales nucléaires germaniques, à l’instar du démantèlement récent de la centrale de Fessenheim, une chose st sûre, ces sources d’énergie devront bien être remplacées par quelque chose pour continuer à fournir la population et les industries en énergie.
Une augmentation du nombre de centrales à charbon
La solution est en effet toute trouvée, en quête d’indépendance énergétique il faut bien compenser la perte du gaz russe. Alors que l’Allemagne est régulièrement pointée du doigt pour son utilisation à outrance des centrales à charbon ultra polluantes, pour environ un tiers de sa consommation électrique, il y a fort à parier que c’est cette solution qui sera suivie, l’on passerait alors de Charybde en Scylla dans le processus de Dénucléarisation.
C’est d’ailleurs se qu’a confirmé sans sourciller le gouvernement allemand qui a du augmenté de 8% la production des centrales à charbon l’année dernière, rappelons au passage qu’au delà de leur impact extrêmement négatif sur le réchauffement climatique, les centrales à charbon sont parmi les plus polluantes pour l’air que l’on respire puisqu’elles dégagent du dioxyde de souffre, la décision allemande de sortie du nucléaire a d’ailleurs été ouvertement critiquée en France par le ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.
Mais pas d’inquiétude, le gouvernement allemand se veut rassurant en annonçant également une sortie du charbon pour 2038 !
Plus de gaz Russe, plus de centrales nucléaires, plus de charbon, espérons que cette vision minimaliste des choses ne soit pas qu’idéologique et que l’Allemagne trouve d’ici là une source d’énergie non polluante, libre et en quantité suffisante pour fournir ses énormes besoins en énergie, à moins que les gouvernants outre Rhin ne comptent sur les éoliennes pour faire tourner la machine, quoi qu’il en soit on est encore bien loin de l’harmonie européenne sur les questions énergétiques.
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