En cette fin d’année plusieurs économistes soulignent une préoccupation croissante concernant la récession en France, dans la zone euro et au niveau mondial.
Les enquêtes d’octobre révèlent un retour de l’économie mondiale à une phase de stagnation. Le glissement annuel du PIB mondial est prévu entre 0 et 1% d’ici début 2024, les niveaux les plus bas depuis 2009, à l’exception de la récession exceptionnelle de 2020 due à la pandémie.
- Le boomerang des sanctions contre la Russie
Parmi les grands pays se détachent les BRICS : l’Inde, l’Arabie Saoudite et la Russie montrent en effet des indices PMI (index des directeurs des achats) indiquant une croissance.
Alors que la plupart des pays occidentaux ont mis en place des sanctions « radicales » et « historiques » contre notamment la Russie… ce qui manifestement se retourne contre leurs capacités de croissance à court terme.
La Chine, en revanche, est au bord de la récession, soulignant des difficultés persistantes, en particulier dans le secteur de la construction immobilière.
Les États-Unis, le Japon et le Brésil évitent de justesse la récession… pour le moment.
- L’Europe à la peine
En Europe, aucun pays de la zone euro ne montre une progression économique, avec l’Allemagne enregistrant un indice PMI de 45,9, son plus bas depuis mai 2020 (voir notre article à ce sujet).
Sans surprise la France s’illustre selon les derniers avis comme la « lanterne rouge » de l’économie mondiale, avec un indice PMI de 44,6 en octobre, indiquant une entrée imminente en récession à partir du quatrième trimestre 2023.
- Une tendance passagère ?
La baisse de l’inflation ne semble pas améliorer la situation, mais plutôt signaler un mouvement lié au recul de l’activité économique. Ces tendances globales suggèrent un ralentissement économique mondial significatif avec des écarts encore plus significatifs entre les zones économiques du globe.
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