Depuis des décennies de nombreux ménages alsaciens franchissent le Rhin pour maximiser leur pouvoir d’achat : faire les courses en Allemagne est ainsi devenu un mode de vie à part entière.
Cette pratique, bien ancrée dans le quotidien des habitants est-elle toujours pertinente avec les récents soubresauts économiques que nous connaissons et l’économie allemande qui souffre plus que la nôtre ?
En partie oui, pour certains produits qui bénéficient toujours d’une forte attractivité outre Rhin en raison notamment d’une concurrence plus importante entre les produits de consommation courante allemands.
Selon une enquête menée récemment par Boursorama, sur le coût d’un panier moyen de produits de consommation courante, évalué à 100€ en France, les économies peuvent s’élever encore à environ 40% dans les supermarchés allemands. Cette disparité de prix incite donc toujours de nombreux consommateurs à traverser la frontière à la recherche de meilleures affaires.
- Des Économies Substantielles, oui mais…
La concurrence entre les enseignes allemandes a créé un environnement où les promotions et les offres spéciales sont monnaie courante et comme toujours les magasins allemands proches de la frontière sont peuplés quasi exclusivement de français le samedi. Les produits de consommation quotidienne tels que les produits alimentaires, les produits d’hygiène et d’entretien sont souvent proposés à des tarifs bien inférieurs à ceux observés en France,.
- Des disparités notables sur les produits « Hautement Taxés »
Outre les produits de consommation courante, certains articles particulièrement taxés, tels que les cigarettes, font également toujours l’objet d’une différence de prix significative. En moyenne, un paquet de cigarettes coûte environ 11€ en France, tandis qu’il peut être acquis pour environ 8€ en Allemagne.
Cependant, d’autres facteurs tels que l’inflation et le coût du carburant sont désormais à prendre en compte et peuvent atténuer l’avantage financier. Avec une inflation allemande à 6,2% en 2023 et un prix du carburant avoisinant les 2€ le litre, l’équation économique peut devenir plus complexe, et il faudra donc penser à réduire les trajets donc augmenter le panier moyen pour conserver un avantage certain.
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