La ministre de la Transition Énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a apporté des assurances concernant la hausse des prix de l’électricité en France pour l’année 2024, s’engageant à limiter cette augmentation à 10 %, indépendamment des fluctuations du marché mondial.
Cette déclaration intervient dans un contexte de préoccupation croissante concernant l’impact des hausses de prix sur la facture d’énergie des ménages et des entreprises françaises.
La décision du gouvernement de maintenir la hausse des tarifs électriques en dessous de la barre des 10 % en 2024 vient en réponse aux inquiétudes soulevées par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui avait précédemment estimé une augmentation des tarifs réglementés de l’électricité (TRV) pouvant aller jusqu’à 20 %.
La ministre Pannier-Runacher a souligné que cette mesure visant à prévenir une hausse excessive des prix s’inscrit dans la continuité de l’engagement du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire avait déjà exclu une augmentation supérieure à 10 % au cours des mois à venir.
Malgré ces garanties, la ministre a également tenu à rassurer les consommateurs en précisant que les prix de l’électricité sont actuellement plus bas qu’en septembre sur les marchés internationaux.
Elle a détaillé que le gouvernement continuera à appliquer le bouclier énergétique, qui prend en charge 37 % de la facture énergétique des Français, jusqu’à la fin de l’année.
Pour rappel, le gouvernement avait décidé d’augmenter les tarifs de l’électricité de 10 % le 1er août précédent, dans le cadre d’une sortie progressive du « bouclier tarifaire« . Cette décision avait été prise pour faire face à la crise énergétique résultant de facteurs multiples comme la guerre en Ukraine, le Covid-19, l’inflation ou encore des problèmes de production dans le parc nucléaire français.
Cependant, pour les bonnes nouvelles, la ministre a également souligné que la situation est plus favorable cette année grâce à la pleine capacité de 36 centrales nucléaires, ce qui devrait offrir aux Français une période hivernale moins difficile que l’année précédente en termes de fourniture d’électricité et de coûts.
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