Après l’élection présidentielle américaine de 2024, des milliers d’internautes ont lancé des accusations de fraude électorale, principalement sur le réseau social X, alléguant que des millions de votes n’avaient pas été pris en compte. Des partisans de Kamala Harris, la candidate démocrate, ont partagé des messages demandant un recomptage des voix, affirmant que « 20 millions de votes » manquaient à l’appel et que des irrégularités avaient faussé les résultats.
Les appels à l’annulation du scrutin et au réexamen des résultats, en particulier dans les États clés, se sont rapidement répandus sur les réseaux sociaux. Certains ont aussi exprimé leur surprise face à la coïncidence d’un président républicain élu dans des « swing states » et d’un sénateur démocrate.
Ces affirmations ont conduit à des spéculations selon lesquelles un recomptage des voix pourrait renverser le résultat en faveur des démocrates.
- La réalité : pas de preuve de fraude
Malgré la propagation de ces théories du complot, il n’existe aucune preuve de fraude électorale. Les autorités électorales et les observateurs de l’intégrité des élections ont affirmé qu’aucune irrégularité à grande échelle n’avait été détectée. Les fameux « 20 millions de votes disparus » n’étaient en réalité que des voix qui n’avaient pas encore été comptées au moment où les premières allégations ont émergé.
Elles ont depuis été prises en compte, invalidant ainsi les accusations.
- Un phénomène rare : la désinformation chez les électeurs démocrates
Ce n’est que la deuxième fois depuis le début de la campagne présidentielle de 2024 que des théories du complot émergent de la part des électeurs démocrates. Ce phénomène reste relativement rare.
- L’impact de la désinformation sur la démocratie
La propagation de fausses informations, qu’elles viennent de la droite ou de la gauche, a un impact dévastateur sur la confiance des citoyens dans le système électoral. Selon Nina Jankowicz, ancienne spécialiste de la lutte contre la désinformation sous l’administration Biden, ces mensonges diminuent la confiance dans les institutions démocratiques, un processus qui peut prendre des décennies à réparer.
Elle met en garde contre les effets de cette désinformation, soulignant que cela pourrait entraîner encore plus de désengagement politique et de propagation de théories du complot.
Finalement, bien que la victoire de Donald Trump ait été contestée par certains électeurs démocrates, Kamala Harris a reconnu sa défaite, cependant, la montée de ces théories, même de la part de la gauche, demeure un signal inquiétant pour l’avenir de la confiance dans les élections américaines.
source photo d’illustration : pixabay
3 commentaires
Brounahans l'Alsaco
Non, on ne pratique pas la désinformation … enfin pas toujours ce qui n’est déjà pas mal !
Brounahans l'Alsaco
Pratiquerait-on aussi la désinformation à l’Alsace ? C’est pas bien !
Brounahans l'Alsaco
Entendre des démocrates hurler à la fraude en 2024 ne manque pas de sel quand on arrive à se rappeler ce qui s’est passé en 2020 en défaveur de Trump ! Mais la fraude électorale est sous-jacente de toutes les élections ! Churchill apparemment orfèvre en la matière disait » les seuls résultats auxquels je crois ce sont ceux que j’ai moi-même falsifiés » ! Staline faisait plus court « ce ne sont pas ceux qui votent qui comptent, ce sont ceux qui comptent qui votent » En France aussi on fraude, mais chut il ne faut pas que cela se sache, des fois que le peuple se réveillerait de sa léthargie républicaine. Les découpages des circonscriptions, les médias aux mains des milliardaires qui imposent leur poulain, les votes par correspondance, (les machines Dominion ?) sont des outils de conditionnement qui permettent la fraude, mais démocratiquement, cela va de soi !