Selon les projections de l’INSEE, la courbe de dépeuplement qui touche notre pays et plus largement l’Europe occidentale atteindra un pic significatif en 2070.
Une tendance globale
Depuis une cinquantaine d’année la natalité et la population baissent en France, l’Est de la France serait même l’une des régions les plus touchées par ce phénomène avec la Normandie.
Dans la Meuse et les Vosges on estime qu’en cinquante ans, environ 30% de la population a disparu, la tendance est moins prononcée en Alsace avec 15% d’habitants en moins sur la période .
L’étude de l’INSEE se projette donc en 2070 et les nouvelles ne sont guères encourageantes puisque le Haut-Rhin perdrait 104 000 habitants, la faute à la dénatalité européenne, aux générations de baby boom qui ne se renouvellent pas, mais aussi à une centralisation des emplois et du dynamisme économique vers les métropoles qui s’accentuera encore dans les prochaines décennies.
A l’échelle du Grand-Est c’est encore (et toujours) l’Alsace qui malgré tout redressera quelque peu la courbe, et sauvera l’honneur , la dénatalité y étant moins prononcée que chez nos voisins lorrains et champenois, le Bas-Rhin gagnerait même quelques habitants, (+2,4%) inversant ainsi la tendance globale.
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